Laprothèse amovible partielle ou prothèse adjointe partielle C’est une prothèse dentaire à châssis métallique rigide qui va remplacer une partie de la dentition. Elle va s’appuyer sur les gencives mais également les dents Lechâssis métallique d’une pap avec attachements est soumis à des forces importantes, et il faut s’attendre à une fatigue relativement rapide du châssis, ce qui oblige à refaire la partie amovible tous les 5 ou 6 ans. Lorsque la maintenance a été bien conduite, la partie inamovible, dents naturelles et implants, n’a pas changé ; il est souvent prudent de changer les Pourla prothèse amovible à châssis métallique, le tarif sera plafonné en RAC maitrisé en 2022 pour les prothèses définitives, la réparation avec ou sans adjonction, la réparation fracture châssis et le supplément dents contreplaquées. La prothèse amovible supra-implantaire est dans le panier libre. Dịch Vụ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Access through your institutionRôle du pharmacien d’officine dans l’entretien des prothèses et appareils dentairesRole of the community pharmacist in the care of dental prostheses and bracesRésuméLes prothèses dentaires permettent de restaurer une bonne capacité masticatoire, importante pour la santé générale. En outre, elles limitent le déplacement des autres dents et rétablissent les fonctions esthétiques et phonétiques. Le conseil délivré à l’officine aux porteurs de prothèses dentaires est axé sur l’hygiène bucco-dentaire et l’entretien de l’ prostheses are used to restore proper bites, important for general health. In addition, they limit the movement of other teeth and re-establish aesthetic and phonetic functions. The advice given at the pharmacy to those fitted with dental prostheses focuses on good oral hygiene and how to look after clésbridgecouronnehygiène bucco-dentaireimplantorthodontieprothèse dentaireKeywordsbridgecrowndental prosthesisimplantoral hygieneorthodonticsCited by 0Copyright © 2015 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. Prothèse temporaire amovible Selon l’édentement et sa topographie, le recours à la prothèse amovible permet de restituer l’esthétique et, en partie, la fonction dans tous les cas rencontrés. Si ce type de prothèse paraît être une solution de choix sur le pian économique par son faible coût d’élaboration et sa rapidité d’exécution, il faut modérer ce jugement par la surveillance que nécessite la prothèse amovible durant le traitement implantaire fig. 1a à 1 h. En effet, la prothèse amovible sera élaborée très rapidement après les extractions, ou mieux, avant, selon les principes de la prothèse immédiate, afin que le patient reste édenté le moins de temps possible. Le délai d’attente moyen entre les extractions et la mise en place des implants se situant autour de 2 à 4 mois, la prothèse amovible ne nécessitera que peu de d’interventions durant cette période. On procédera à des vérifications à la demande du patient en cas de blessures ou d’une gêne fonctionnelle. Après la mise en place des implants, il est prudent de ne pas restituer au patient sa prothèse amovible le jour de l’intervention afin qu’il ne puisse pas la porter pendant 10 à 15 jours. En effet, après la chirurgie, la zone édentée où les racines artificielles ont été placées présente un relief et un volume complètement modifiés, et la prothèse perd une partie importante de son équilibre. Il est nécessaire d’envisager une réadaptation de la prothèse à l’aide d’une résine retard type Viscogel de Detrey- Dentsply ou d’un matériau souple de rebasage à base de vinylpolysiloxane type Mucopren soft de Kettenbach ou Rebasil de Dexter. La présence de fils de suture complique singulièrement la mise en place de la résine retard et le risque d’arracher des points ou de faire fuser du matériau sous la muqueuse à travers les incisions impose d’attendre la dépose des fils pour remettre en place la prothèse amovible. Cela constitue le premier inconvénient de la mise en place d’une prothèse amovible temporaire dans un traitement impiantale le patient n’a pas de prothèse pendant les 10 à 15 jours qui suivent la mise en place des implants. Après la dépose des fils de suture, on peut considérer que la cicatrisation primaire de la muqueuse est suffisante pour assurer l’étanchéité nécessaire à la protection de l’os et des implants en cours d’ostéo-intégration. L’intrados de la prothèse amovible est alors largement évidé dans la zone de l’intervention pour éviter un appui de la prothèse sur un ou plusieurs implants, ce qui constituerait une mise en charge immédiate de l’implant préjudiciable à sa stabilité et donc à l’os- téo-intégration. Parfois on peut observer l’apparition de la vis de couverture [5], ce qui nécessite un contrôle et éventuellement une retouche de l’intrados de la prothèse. L’espacement souhaité doit être au moins de 2 mm. Il peut être vérifié par un matériau d’empreinte silicone fluide type Xantopren VL plus de Heraeus Kulzer déposé sur l’intrados de la prothèse sans application préalable d’adhésif. Après polymérisation, le retrait du matériau permet de visualiser l’espace existant et d’éventuelles retouches peuvent être pratiquées sur la prothèse dans les zones résiduelles de compression. Ces vérifications se font, dans un premier temps, la prothèse maintenue en place par le praticien, puis en demandant au patient de maintenir une pression occlusale forte, afin de s’assurer que la prothèse lors de la fonction masticatoire ne blessera pas la muqueuse. fig. 1b – …et l’intrados de la prothèse amovible temporaire est largement évidé en regard de l’emplacement des implants. La prothèse est placée en bouche pour vérifier l’espacement réalisé. fig. 1a – Dix jours après la chirurgie, les sutures sont retirées,, fig. 1c – Un matériau d’empreinte silicone fluide Xantopren9 VL plus de Heraeus Kulzer est déposé dans l’intrados de la prothèse, qui est reportée en bouche. Le patient doit serrer les dents pour mettre la prothèse en position fonctionnelle. fig. 1d – Après polymérisation du matériau, la prothèse est retirée et l’épaisseur du silicone est vérifiée et, éventuellement, corrigée. fig. 1e – Une résine retard Viscoget est déposée et contrôlée pendant les 8 semaines qui suivent la mise en place de la prothèse. fig. 7f – Quatre mois après la chirurgie, six piliers sont connectés aux implants,… fig. 1 g -… et surmontés par des capuchons de cicatrisation. fig. 7 h – La prothèse doit à nouveau être retouchée pour ne pas appuyer sur les capuchons lors des sollicitations fonctionnelles de la prothèse. Lorsque l’espacement de l’intrados de la prothèse est correct, on applique le produit de rebasage retenu et, après sa polymérisation, un contrôle des bords suivi des retouches nécessaires permet au patient de retrouver esthétique et fonction. Dans les années 1980, nous ne disposions que de résine retard pour effectuer ce rebasage et un consensus s’était établi autour du Viscogel, dont les qualités de conservation d’une surface lisse dans le temps sont nettement supérieures à celles de produits similaires. Cependant, une surveillance importante du matériau reste nécessaire avant de pouvoir le remplacer, au bout de 2 mois environ, par une résine acrylique permanente. Le nombre important de rendez-vous entre 10 et 15 pour la surveillance du matériau et de la cicatrisation muqueuse a une incidence directe sur le coût du traitement. C’est pourquoi l’apparition des nouveaux produits de rebasage souple, en matériau vinyl- polysiloxane, permet de réduire signi ficativement le nombre des manipulations et donc la durée des rendez- vous de contrôle, et de supprimer le remplacement, au bout des 8 semaines, du matériau de rebasage souple par de la résine acrylique dure. Le seul inconvénient de ces matériaux est leur prise rapide environ 5 minutes, qui impose un parfait enregistrement des bords fonctionnels de la prothèse dans un temps très court. Cela est parfois difficile lors de la mise en place de la prothèse 10 jours après la chirurgie, le patient limitant les exercices fonctionnels en raison de la gêne engendrée par la cicatrisation des tissus. Le risque de surextension des bords est alors important. L’équilibre de la prothèse est compromis, ce qui peut être préjudiciable pour la cicatrisation des tissus soumis ainsi à des tensions excessives. Il est possible, dans ces cas, de différer la mise en place de la prothèse d’une semaine, ou alors de mettre en place du Viscogef dans un premier temps 8 à 15 jours et de le remplacer ensuite par la résine souple, soit en technique directe en bouche, soit en technique indirecte au laboratoire. C’est le deuxième inconvénient de la mise en place d’une prothèse amovible temporaire dans un traitement implantaire le coût initial modéré de la prothèse amovible est augmenté par la surveillance et les modifications qu’elle nécessite après la mise en place des implants. Nous allons voir maintenant les indications de la prothèse amovible temporaire selon l’édentement que présente le patient. Édentement complet La plupart des patients édentés totaux subissent un handicap fonctionnel important et l’apport de la prothèse implanto-portée leur procure un bénéfice considérable. Deux types de prothèses définitives sont envisageables une prothèse amovible supra-implantaire ; une prothèse fixée implanto-portée. Dans tous les cas, la prothèse temporaire amovible semble être la solution la plus rationnelle. Dans le cas d’une prothèse amovible supra-implantaire, il peut être envisagé d’utiliser la prothèse amovible complète d’usage existante du patient comme prothèse transitoire. Le patient habitué à sa prothèse amovible n’aura aucune difficulté pour supporter le passage de celle-ci à une prothèse supra-implantaire, dont la stabilité est considérablement augmentée par la présence des implants. Si la prothèse existante du patient peut être conservée en prothèse d’usage, le traitement de modification de l’intrados après la chirurgie, décrit plus haut, est réalisé sur elle. Dans le cas où la prothèse du patient ne peut être conservée pour en faire la prothèse définitive, il faut analyser les raisons qui nécessitent son changement. Parfois, le patient, dont les dents support de crochet sont condamnées, se présente avec une prothèse amovible partielle comportant un châssis métallique. Il faut savoir que ce type de prothèse est à proscrire dans le traitement postopératoire car la présence du châssis métallique limite les possibilités de retouches de l’intrados et la plupart du temps on observe des blessures du site opératoire par manque d’espacement. On est ainsi parfois dans l’obligation de supprimer le châssis métallique en ces endroits et de fragiliser la prothèse, qui se fracture pendant la période de port de la résine souple. Toute prothèse amovible présentant un châssis métallique doit être remplacée par une prothèse à base résine acrylique avant la mise en place des implants. Dans d’autres situations, le patient se présente avec des prothèses amovibles anciennes dont la stabilité n’est pas satisfaisante. Il faut alors envisager soit une réfection de ces prothèses pour améliorer leur stabilité, soit la réalisation de nouvelles prothèses d’usage, qui seront conservées après la mise en place des implants. Le choix entre les deux options sera bien souvent déterminé par le type d’ancrage retenu pour la prothèse supra-implantaire. Dans le cas d’une barre d’ancrage sur implants, la réadaptation d’une prothèse existante sur cette barre est pratiquement impossible et les considérations financières conduiront à utiliser l’ancienne prothèse du patient, réadaptée pour obtenir une stabilité satisfaisante pendant la durée de l’ostéo-intégration des implants. Par contre, si on prévoit des attachements unitaires type bouton-pression, il est possible d’envisager la réalisation de la prothèse définitive avant la mise en place des implants, cette prothèse étant ensuite modifiée pendant la phase de cicatrisation puis lors de la mise en place des attachements dans son intrados. La conservation d’une ou plu» sieurs racines résiduelles est un grand avantage dans le traitement implantaire d’un édentement subtotal. Les éléments radiculaires conservés le temps de l’ostéo-intégration des implants apportent un confort certain au patient ; il est bien entendu nécessaire que ces éléments ne présentent pas d’infection et ne soient pas situés, dans la mesure du possible, dans un site implantaire potentiel. Selon le degré de délabrement des éléments conservés, ils seront supports de crochets ou bien supports d’attachements temporaires de type Dalbo- Rotex Cendres et Métaux France. Ces attachements sont constitués par un tenon radiculaire préfabriqué en alliage de titane Ti 6AI 4V, présentant un filetage et commercialisés en deux longueurs 6,4 et 7,9 mm. Le tenon est surmonté par une boule de 2,25 mm de diamètre identique à celle de l’ancrage Dalbo de Cendres et Métaux France et la partie femelle est en plastique spécial Galak. Ces éléments sont positionnés dans les racines conservées et assurent la stabilité de la prothèse transitoire tout en garantissant son maintien dans le plan vertical pendant toute la période du traitement. De plus, ces éléments permettent le positionnement précis des guides radiologiques et chirurgicaux, apportant une grande fiabilité dans le positionnement des implants. À la fin du traitement, lorsque la prothèse est raccordée aux racines artificielles par les moyens d’ancrage définitifs, les racines sont extraites et l’intrados de la prothèse est rebasé. Édentement partiel postérieur La prothèse amovible temporaire est la solution la plus simple car elle s’adapte à toutes les situations cliniques, indépendamment de l’étendue de l’édentement et du maxillaire concerné. Les contraintes sont identiques à celles de l’édentement complet, à savoir impossibilité du port de la prothèse après la chirurgie et remplacement des prothèses partielles existantes, lorsqu’elles présentent des châssis métalliques, pour les motifs cités auparavant. joignez moi aujourd’hui Des informations personnalisées pour votre cas une résolution de vos problèmes Une prothèse amovible instable, qui vous blesse ou bien avec laquelle vous ne pouvez pas manger. Il y a certainement une solution qui n’a pas été étudiée. Un conseil d’un professionnel Français et du travail en France sans intermédiaire ni sous-traitance avec l’étranger Prothésiste de R. DEVIN. Réalisation des prothèses totales pour le service de prothèse complète de Paris VII - Hôpital Albert Chenevier à Créteil. Assistant en prothèse totale au sein de la Faculté Dentaire de Garancière Paris V dans le service du Professeur LEJOYEUX – dirigé par le Professeur Roger GOUMY. Réalisations de travaux de prothèses pour la Pitié Salpêtrière pour des patients après chirurgie tumorales. Correcteur d’examen BTM pour la Chambre des Métiers de Paris. Rédaction du Référentiel Qualité de l’UNPPD Conférence à la Faculté Dentaire de Moscou avec le concours de la CCIP et la participation de Hugues BORY Conférence durant le congrès dentaire Dentiste Expo 2019 au palais des expositions porte de Versailles. Formateur DPC avec mise en place de formations. ‎Consultez ces autres informations Dentisterie numérique au quotidien la nouvelle relation cabinet-laboratoire Le praticien peut aujourd’hui choisir de produire lui-même sa prothèse ou déléguer à son laboratoire lorsque cela est nécessaire. Présentation de trois cas en CFAO directe et semi-directe. Publié le 04 décembre 2018 à 1633 Historiquement, la conception et fabri­cation assistées par ordinateur CFAO était présente dans l’univers dentaire sous deux formes l’empreinte numérique intra-orale associée à la conception et la fabrication au sein du cabinet par usinage des res­taurations prothétiques système Cerec,2- la numérisation des modèles en plâtre par le laboratoire sur des scanners de table associée à des logiciels de concep­tion Nobelprocera, 3Shape, Dentalwings, Exocad…. La production venait ensuite par techniques conventionnelles, usinage et un peu plus récemment, impression 3D. Ces deux formes étaient destinées à la ré­alisation des restaurations prothétiques. En parallèle de cela, Nobelbiocare pro­posa en 2005 la première solution de chirurgie guidée Nobelguide destinée aux praticiens exerçant l’implantolo­gie. Ces trois univers étaient cloison­nés et ne semblaient jamais pouvoir se rejoindre. Avec l’arrivée de nouveaux scanners intra-oraux dans les années 2010, I-Tero Align Technology Lava- Cos 3M ou Trios 3Shape, une nouvelle organisation de travail entre le cabinet et le laboratoire apparaît [1]. Le cloi­sonnement des univers s’effondre, of­frant au cabinet la possibilité de réaliser des empreintes numériques sans obli­gation de produire lui-même la pro­thèse. Via des flux numériques sécu­risés et des logiciels dédiés, le cabinet envoie par Internet, à son laboratoire habituel, ses empreintes numériques destinées à la production de prothèse. Aujourd’hui, avec le développement de l’empreinte numérique, s’organise un full digital workflow » ou flux numérique total », engendrant une nouvelle organisation dans la relation cabinet-laboratoire intégrant la pro­duction de prothèse, la chirurgie gui­dée, l’orthodontie ; Le flux numérique total » engendre une nouvelle organisation dans la relation cabinet-laboratoire intégrant la production de prothèse, la chirurgie guidée, l’orthodontie. Si nous nous concentrons sur la pro­duction de prothèse, les flux de travail s’organisent de trois manières La CFAO indirecte avec numé­risation du modèle en plâtre par un scanner de table puis concep­tion et fabrication de la prothèse, le tout, par le laboratoire ; CFAO directe avec numérisation de la bouche du patient par empreinte op­tique, conception puis fabrication de la prothèse au sein du cabinet ; CFAO semi-directe avec numé­risation de la bouche du patient par empreinte optique puis envoi du fi­chier au laboratoire pour concep­tion et fabrication de la prothèse. La CFAO indirecte avec numérisation du modèle en plâtre par un scanner de table puis conception et fabrication de la prothèse, le tout, par le laboratoire. La CFAO directe avec numérisation de la bouche du patient par empreinte optique, conception puis fabrication de la prothèse au sein du cabinet. Même si, à ce jour, le flux majoritaire reste celui de la CFAO indirecte, l’em­preinte optique tend à prendre une place de plus en plus importante, limi­tant ainsi le cumul des imprécisions [2-3] ; Récemment, les acteurs de l’industrie proposant des solutions habituellement destinées au labora­toire de prothèse se sont rapprochés du cabinet dentaire. L’univers de la produc­tion de prothèse au sein du cabinet s’est donc à son tour ouvert, proposant un décloisonnement total des flux de travail aux praticiens et prothésistes. Au gré des situations cliniques, le praticien peut aujourd’hui choisir de produire lui-même sa prothèse, déléguer à son laboratoire lorsque cela le nécessite voire même sur un même patient, mixer les deux flux de travail. Voyons cela au travers de trois cas cliniques. Tableau récapitulatif des flux numériques de production de prothèse. Cas clinique n°1 en cfao directe réalisation de trois couronnes unitaires 15, 46 et 47 Motif de consultation et anamnèseUn patient de 51 ans se présente au cabinet avec trois couronnes céramo-métalliques présentant des infiltra­tions nécessitant leur remplacement. Les couronnes définitives sont dépo­sées et les retraitements endodontiquesréalisés. Des reconstitutions corono-radiculaires par composite et tenons fibrés et une reprise des préparations périphériques sont exécutées ; 6. 6 Reconstitutionscorono-radiculaires par compositeet tenons fibrés et reprise des préparations périphériques. Étape de prised’empreinte numériqueNous pouvons maintenant réaliser l’empreinte pour la réalisation des cou­ronnes céramo-céramiques collées. Nous utilisons pour cela le scanner in­tra-oral Trios 3 3Shape ; Trois empreintes sont nécessaires, les pré­parations au maxillaire inférieur, le maxillaire supérieur et enfin le mordu d’occlusion en position d’intercuspi­die maximale ; Nous utilisonsl’option de prise de teinte afin de confir­mer notre choix déterminé clinique­ment ; Différents teintiers sont référencés dans le logiciel. Nous avons sélectionné, pour être en accord avec notre pratique clinique, les teintiers Vita Classic et 3D Master. Trois empreintes sontnécessaires, les préparations aumaxillaire inférieur, le maxillairesupérieur et enfin le mordu d’occlusionen position d’intercuspidie maximale. Réalisation de l’empreintepour la confection des couronnescéramo-céramiques collées avec le scanner intra-oral Trios 3 3Shape. Nous utilisons l’option de prise de teinte afin de confirmer notre choix déterminé cliniquement. Étape de modélisation des restaurationsUne fois les empreintes numériques réalisées, le logiciel de modélisation Design Studio 3Shape prend immédia­tement le relais, ce logiciel étant pré­sent sur l’unité de scannage. Muni des nombreuses fonctionnalités simpli­fiant la conception des restaurations ; le design des trois couronnes périphériques est réalisé en moins de dix minutes ; 10 Muni des nombreuses fonctionnalités simplifiant la conception des restaurations ; le design des trois couronnes périphériques est réalisé en moins de dix minutes. Étape d’usinage des restaurationsLes trois fichiers numériques conte­nant les informations de design des couronnes sont envoyés directement par wifi à l’usineuse 4W Dg Shape. Nous choisissons d’usiner des blocs Emax Cad Ivoclar Vivadent LT D2 ce, en corrélation avec la teinte clinique ; Nous choisissons d’usiner des blocs Emax Cad Ivoclar Vivadent LT D2, ce en corrélation avec la teinte clinique. Étape de caractérisationAprès usinage, une caractérisation et cuisson par four céramique sont néces­saires pour obtenir le rendu colorimé­trique et donc l’intégration clinique op­timale. Nous choisissons un maquillage en deux temps 1- application du maquillageet première cuisson,2- application de la glasure etdeuxième cuisson ; Application de la glasure et deuxième cuisson. Étape d’assemblageL’assemblage est réalisé de manière conventionnelle, sous champ opéra­toire, avec la technique MR2 et colle duale etching, adhese universal et variolinkesthetic teinte warm d’Ivoclar Vivadent. Aprèsdépose de la digue, nous pouvons consta­ter une intégration esthétique et fonc­tionnelle satisfaisante, la gencive devant reprendre sa place par la suite autourdes préparations 46 et 47 14. Après dépose de la digue, nous pouvons constater une intégration esthétique et fonctionnelle satisfaisante, la gencive devant reprendre sa place par la suite autour des préparations 46 et 47. Cas clinique n°2réalisé en cfao semi-directe réhabilitations supérieure et inférieure mixtes adjointe et conjointe Motif de consultation et anamnèseUne patiente de 63 ans uniquement insatisfaite de son sourire, désire le réhabiliter ; L’examen clinique révèle de nombreuses restaurations à revoir ainsi qu’une modification fonctionnelle glo­bale, prérequis indispensable à la réhabilitation esthé­tique antérieure [4]. Cette patiente ne présente pas de dysfonction articulaire. Des projets esthétiques et fonc­tionnels préalables permettent de déterminer les mo­difications des secteurs antérieurs et postérieurs [5].Un assainissement global et préparatoire est réalisé, associé à une augmentation de dimension verticale [6]. L’ensemble de ce projet est validé cliniquement, que ce soit pour l’esthétique et la fonction, par la réalisation de prothèses provisoires. La patiente souhaite avoir recours à une temporisation financière par prothèse amovible. Des implants seront réalisés dans un deu­xième temps au maxillaire supérieur. Voyons mainte­nant comment nous réalisons les prothèses conjointes d’usage ainsi que la prothèse amovible. Patiente de 63 ans uniquement insatisfaite de son sourire, désirant le réhabiliter. Étape de réalisation dela prothèse conjointeNous réalisons dans un premier temps des empreintes numériques des maxillaires supérieur, inférieur eten intercuspidie maximale ; Ces empreintes ont deux objectifs • fournir au laboratoire le design du bridge provisoire du maxillaire supérieur validé cliniquement afin qu’il soit reproduit fidèlement lors de la réalisation du bridge d’usage,• fournir au laboratoire la relation intermaxil­laire précise validée cliniquement. Nous réalisons dans un premier temps des empreintes numériques des maxillaires supérieur, inférieur et en intercuspidie maximale. Nous réalisons une copie numérique de ces empreintes par simple duplication du fichier. Nous effectuons dans un deuxième temps, à partir de cette copie, l’empreinte numérique des préparations. La position d’intercuspi­die maximale ayant été verrouillé numériquement auparavant, cette information n’est pas perdue lors du scannage des préparations ; Le bridge d’usage reproduit de manière précise le bridge provisoire que ce soit en esthétique et en fonction ; et peut être ainsi scellé. De nouvelles empreintes numériques sont maintenant réalisées pour la réalisation des pro­thèses d’usage mandibulaires ; Ces restaura­tions étant stratifiées, un modèle par impression 3D est nécessaire ; La position d’intercuspidie maximale ayant été verrouillé numériquement auparavant, cette information n’est pas perdue lors du scannage des préparations. Le bridge d’usage reproduit de manière précise le bridge provisoire, que ce soit en esthétique et en fonction, et peut être ainsi scellé. Empreinte numérique mandibulaire. Ces restaurations étant stratifiées, un modèle par impression 3D est nécessaire. Étape de réalisation de la prothèse adjointeLes prothèses d’usage des maxillaires supérieur et in­férieur sont scellées et équilibrées. Nous réalisons trois empreintes numériques, le maxillaire supérieur, le maxillaire inférieur et les maxillaires en position d’intercuspidie maximale ; Le la­boratoire conçoit le châssis directement sur l’empreinte numérique du maxil­laire supérieur ; 23. Nous réalisons trois empreintes numériques, le maxillaire supérieur, le maxillaire inférieur et les maxillaires en position d’intercuspidie 23 Le laboratoire conçoit le châssis directement sur l’empreinte numérique du maxillaire supérieur. Toutefois, à ce jour, le montage des dents et les ré­sines des selles sont produits de manière conventionnelle. Notons tout de même qu’aucun arc facial, ni cire d’occlusion, ne sont nécessaires compte tenu de la précision de l’enregistrement numé­rique de la relation inter-maxillaire. Le stellite d’usage peut ainsi être posé dès le rendez-vous suivant ; per­mettant de ce fait un gain de temps cli­nique considérable. Fort est de constater que la réalisation de ces réhabilitations mixtes s’en trouve grandement facilitée d’intercuspidie maximale ; Le la­boratoire conçoit le châssis directement sur l’empreinte numérique du maxil­laire supérieur ; 23. Toutefois, à ce jour, le montage des dents et les ré­sines des selles sont produits de manière conventionnelle. Notons tout de même qu’aucun arc facial, ni cire d’occlusion, ne sont nécessaires compte tenu de la précision de l’enregistrement numé­rique de la relation inter-maxillaire. Le stellite d’usage peut ainsi être posé dès le rendez-vous suivant ; per­mettant de ce fait un gain de temps cli­nique considérable. Fort est de constater que la réalisation de ces réhabilitations mixtes s’en trouve grandement facilitée. Le stellite d’usage peut ainsi être posé dès le rendez-vous suivant, permettant de ce fait un gain de temps clinique considérable. Fort est de constater que la réalisation de ces réhabilitations mixtes s’en trouve grandement facilitée grâce à l’utilisation de la dentisterie digitale que ce soit au cabinet comme au laboratoire, pour un résultat clinique tout à fait satisfaisant. Réalisation du secteurpostérieur par CFAO directe couronnes unitaires 36, 37 et transvissée sur implant en 35La conception des couronnes au sein du cabinet est réalisée par CFAO directe ; à 30b. Fig. 26, 27 Empreintes numériques pour couronnes sur dents naturelles 37,36 et transvissée sur implant 35. Conception des couronnes au sein du cabinet par CFAO directe. Interface du logiciel de gestion de l’usinage DG Shape-Millbox. 30b Caractérisation Emax cad MT A2 et collage de l’embase titaneVariobase pour implant bone level Straumann. Réalisation du secteurantérieur par CFAO semi-directe facettes de 15 à 25L’empreinte numérique des prépara­tions pour facettes est réalisée ; La modélisation des facettes est réali­sée en full anatomy pour maquillage oucut-back pour stratification ; Situation clinique initiale. Empreinte numérique des préparations pour facettes. Maillage STL de l’empreinte numérique mettant en évidence la précision de l’empreinte et des limites des préparations. Modélisation des facettes en full anatomy pour maquillage ou cut-back pour stratification. ConclusionLongtemps restreinte au flux chairside de conception et d’usinage de la prothèse au sein du cabinet, la dentisterie digitale s’ouvre aujourd’hui et permet de confier la production de prothèse à son labora­toire. En effet, même si les fonctionna­lités proposées par les outils dédiés au cabinet repoussent actuellement les pos­sibilités de réalisations de prothèse, il ne faut pas perdre de vue que bon nombre de situations cliniques relèvent de la com­pétence du prothésiste et de son labo­ratoire. Ainsi se dessinent les contours d’une nouvelle relation cabinet-labora­toire, dentistes-prothésistes autour de la prothèse grâce aux outils digitaux. Facettes sur modèle imprimé en 3D avant collage Laboratoire Vinci Dental Concept-Dominique Vinci. Situation clinique finale après collage des facettes Emax-cad Ivoclar Vivadent.

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